À l’ère post-négritudienne, le regard porté sur la femme noire s’enrichit au gré des mutations sociales. Ainsi, sous un certain angle, la poétisation de la femme noire tend, de plus en plus, vers une poésie charnelle tout en faisant sauter les verrous de la pudeur ontologique nègre. Mieux, dans le traitement de l’approche poétique de la femme africaine, on découvre des textes qui épousent dans leurs titres et dans leurs substances le blason, genre poétique attaché à la description d’une partie du corps féminin. Cette pratique innovante induit de nouvelles pistes de réflexion et invite à s’interroger sur ce qu’il conviendrait d’appeler la poésie du corps.